Apocalyptique life

Les gens qui marchaient et parlaient faisaient un tel bruit qu'ils réveillèrent Léna et sa soeur. Elle posa ses mains au sol pour se relever lentement. Ses bras lui faisait mal à cause du froid de la nuit et de son matelas en goudron. Elle bailla puis caressa le visage de sa soeur. << Céleste, il faut te lever! Chuchota t-elle d'une voix douce et rempli d'amour. _Mmmh! Céleste se remua puis regarda Léna, la transperçant de son regard argenté. Il est quel heure!? _10h! Aller! Debout!>> Les deux jeunes filles se levèrent et Céleste attrapa un paquet de céréales. Elle mangèrent en silence puis Léna prit la main de sa cadette. Elles sortirent de leurs ruelle et se plongèrent dans la foule. Elles arrêtèrent leur chemin devant un magasin de vêtements. Léna regarda dans les détails chacun des vêtements en vitrine envieusement. Céleste lâcha sa main et courut jusqu'à une agence immobilière. Léna la rejoignit lentement. La petite fille pointait du doigt une maison. Elle s'écria: <> Elle reprit sa main et toutes deux reprirent leur marche. Elles arrivèrent enfin sur la place. Léna demanda à sa sœur de s'asseoir sur un des bancs en marbre et elle partit dans son coin. Elle passait très près des gens, elle les frôlait et d'une main délicate elle s'emparait des porte monnaie. Elle n'était pas fier de ce quel faisait mais elle le faisait pour elle, pour sa soeur, pour survivre. Elle fit ceci toute la matinée puis elle revenu vers sa sœur, deux glace à la main. Elle lui tendit une: << Aujourd'hui, j'ai eu pas mal d'argent alors c'est cadeau!>> La petite fille se jeta dans les bras de Léna et prit la glace quel mangea lentement. Léna regarda les alentour. Quand elle eurent fini leurs glaces, la benjamine reprit la main de sa cadette et elle marchèrent jusqu'à la Fnac. Elle laissât sa soeur courir dans les rayons, parler avec les employés, jouer avec les tablettes et lire. Depuis leur enfance, elle connaissait le magasin parfaitement et tout le magasin les connaissait. Les employés savaient dans quelles conditions vivaient les deux filles. C'est pourquoi ils les laissaient libre. À passer le plus clair de leur temps dans le bâtiment, elles avaient appris à lire très tôt. Léna monta les grandes marches pour monter à l'étage. Elle tourna dans un rayon puis aperçut un garçon. Elle se cacha à l'angle d'une armoire pour le regarder. Il était blond, les yeux bleus. Il avait un sac de cours sur l'épaule. Elle le vit prendre un livre puis il partit du rayon en soupirant. Elle rougi, son coeur battait la chamade. Elle le trouvait très beau! Elle le regarda s'éloigner de loin puis sourit bêtement. Sa soeur venue lui tirer le T-short, un album d'histoires à la main. Elle alla le régler puis re-sorti du magasin, heureuse et sans aucun envie de voler.

Les rues d'Angers commençaient à s'agiter, les adultes partaient aux travail, leurs enfants à l'école. Il n'était que 7h. Mais quand Allen ouvrit enfin les yeux, il était 10h. Il regardât son réveil, il aurait dû être en cours à cette heure là. Il se levât péniblement puis s'étirât tel un chat. Il baillât une dernière fois avant de se lever. La porte en face de celle de sa chambre donnait sur la chambre de sa mère, elle était ouverte. Sa mère était donc encore chez un "client". Il haussât les épaule pour lui même, il avait l'habitude de voir sa mère rentrer soul, la bouteille vide encore à la main. Il trainât les pieds jusqu'à la cuisine. Il ouvrit plusieurs placards pour trouver tout ce qu'il fallait pour un petit déjeuner de fortune. Il se fit couler un chocolat à la machine puis il posa tout la nourriture dans un plateau. Il recoiffât ses cheveux avec ses longs doigts fin puis il portât son plateau jusqu'à sa chambre, toujours en traînant les pieds. Il s'installât devant son PC et l'allumât. Pendant que la tour chauffait lentement, il jetât un coup d'œil au petit carnet bleu sous la pile de sachets de nourriture. Il l'extirpât de se que sa mère appelait le merdier. Il comptât avec soin le nombre de carrés formé de cinq bâtons. Cela faisait neuf semaines qu'il n'avait pas mit un pieds au collège! Il s'empara rapidement du premier stylos venue et rajouta le premier bâtons d'un dixième carré. Ça allait faire neuf semaine et un jour. Il fixa l'écran de son ordinateur et soupira, son ordinateur afficha une fenêtre de téléchargement; temps prévu: 7h. Allen écarquillât les yeux. << WHAT!?>> Il balança ses affaires dans un flux de jurons puis se leva, la main sur la tempe. Il soupirât de nouveau. Il regardât le monticules de vêtements sales et y extirpa un jean et un pull. Il allât prendre une douche et en revînt dans sa chambre bien coiffé et bien habillé. Il prit son porte monnaie et grimaçât à son ordinateur. Il sortit de la pièce et et se regardât dans le miroir. Il avait des cheveux blancs, il les avait naturellement depuis sa naissance. Une balafre parcourait sa joue gauche. Il ne se souvenait même pas de l'origine de cette cicatrice. Il prit son porte monnaie et ses clés puis sortit de l'appartement. Il leva les yeux, la Fnac était juste en face de son immeuble. Il rentrât dans le magasin et traversât les rayons jusqu'à l'escalier qu'il monta. Il déboucha sur les mangas et en prit une bonne vingtaine puis il redescendit au caisse pour les payer. Il revint chez lui pour s'attaquer à sa lecture. Il jetât un coup d'œil à son PC, il indiquait qu'une erreurs était survenue et que l'heure d'attente était de plus de 9h. Il pestât et commençât sa journée faite entièrement de livre et de nourriture.